
Arbor
Le mot Arbor vient du Latin Arbos, Arbor signifiant « l’arbre ».
Au delà du symbole l’arbre en tant qu’espèce végétale est pourvoyeur important d’oxygène essentiel à de nombreuses espèces vivantes, il participe donc à l’équilibre du Tout.
L’Arbre est donc un symbole de Vie et de Nature. Il est lui même un Tout composé de multiples parties, incluant graines, racines, sève, tronc, branches, feuilles, bourgeons, fruits et graines… Il symbolise l’éveil, le processus de croissance, le développement, le déploiement, la transformation.
L’arbre est le symbole par excellence de la vie en perpétuelle évolution. Le déroulement de son cycle annuel l’associe tout naturellement à la succession de la vie, de la mort et de la renaissance…de l’abondance, du dépouillement et du renouveau.
On rencontre des arbres sacrés, dans les traditions populaires du monde entier, dans les métaphysiques et les mystiques de tous les temps, des époques archaïques jusqu’à nos jours. L’Arbre de la Connaissance, l’Arbre de Vie, l’Arbre d’Eveil, L’Arbre à Palabre…
De par sa verticalité, il représente l’axe et l’équilibre Terre/Ciel. L’arbre est donc le lieu sacré de l’ancrage à la Terre et de l’élévation vers le Ciel. Il symbolise l’union harmonieuse des forces en présence. Il unifie la profondeur, la surface et la hauteur.
Il symbolise généralement l’Etre humain, l’Arbre dans sa globalité unifie l’inconscient (force sous terraine), la conscience (force de surface) et l’Ame ou l’Esprit (la force supérieure), il déploie ses branches dans l’espace comme l’Etre humain déploie ses bras et ses jambes, ses capacités et ses possibles allant aussi bien du plan vertical au plan horizontal. De par ses ramifications, il est généralement l’allégorie des organisations humaines, sociales, familiales ou professionnelles.
L’arbre représente aussi les dimensions de la Création, de la Réalisation et de l’Elévation, du Microcosme au Macrocosme, de la petite graine au Séquoias géant, de la Nature à l’Humanité, du Monde à l’Univers, du Sacré au Divin. Unité Absolu résidant dans l’holomorphisme, la partie est dans le Tout et le Tout est dans la partie.